Avis de lecture du yaoi Happy of the end

Happy of the end (ハッピー・オブ・ジ・エンド) est un manga yaoi d’Ogeretsu Tanaka publié chez Hana Collection et sorti en février 2022. La série est en cours au Japon et ne comporte pour le moment qu’un seul volume. On connait la mangaka déjà avec Yarichin Bitch Club, Escape Journey, The monster exposed, Neon Sign Amber et encore quelques titres.

Quel est le synopsis ?

Chihiro se réveille en plein milieu d’ordures et en piteux état. Un homme l’approche, un grand sourire aux lèvres et il se rappelle d’un coup que c’est cet homme qui l’a battu la veille avant de le jeter là…

« Tu préfères être un déchet ou un sex toy vivant ? »

Il se trouve que le beau jeune homme aux yeux sans vie se prénomme Keito, et s’il a agressé Chihiro c’est parce qu’il pensait que ce-dernier avait récupéré une carte très importante aux yeux de son client. Comme il ne l’a pas en sa possession, Chihiro ne l’intéresse pas. Pourtant, ce-dernier sans le sou et sans maison -jeté à la rue par sa famille après avoir fait son coming out- lui demande de l’héberger, en échange de quoi il s’occupera de Keito.

S’ensuit alors une cohabitation singulière où on découvre au fil des pages que la vie n’a vraiment pas été tendre ni pour l’un, ni pour l’autre. Entre prostitution, tromperie, cœur brisé, passage à tabac, parents et familles absents et j’en passe, Chihiro et Keito pourront-ils se réconforter dans les bras l’un de l’autre ? C’est ce qu’on peut espérer dans ce premier tome avec quelques bribes de lueurs d’espoir, Chihiro notamment restant candide malgré lui et qui m’a fait versé plusieurs larmes (le bijou du paquet de biscuits, quand il a voulu prendre la main de Keito, sa joie quand il tient un appareil photo dans ses mains et j’en passe).
Keito aussi quand ses yeux ont repris un aspect plus humain après avoir goûté au plat de Chihiro. On ne peut qu’espérer un peu de bonheur pour ces deux-là.

Alors, ça vaut le coup ?

Cette série me fait penser à l’ambiance de The monster exposed ou encore Love whispers even in the rusted night, mais en encore plus sombre… Ogeretsu Tanaka a un don avec les émotions qu’elle nous fait ressentir, et on s’attache très vite aux personnages et à leurs tristes histoires. Comme d’habitude, les dessins sont magnifiques également !
J’attends la suite avec impatience (même si je sais qu’il va falloir patienter vu qu’elle n’est même pas encore sortie au Japon !) et j’espère que nos deux héros auront droit à leur Happy of the end après tous leurs déboires…

Ma note : 5/5 (préparez les mouchoirs)
Degré d’érotisme : 4/5 (non censuré)

Keito, de son vrai nom Hao Ren

Note moyenne 5 / 5. Nombre de vote(s) : 5

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